Aaroon Van Draazaker

 

 

 

Aaroon Van Draazaker, fils du Diable?

 

 

C'est dans une petite province d'Espagne en 1348 qu'un cri se poussa au milieu de roseau: Celui d'Aaroon, l'enfant sans père. 

 

Malgré les jugements aussi virulents les un que les autres, sa mère ne put se résigner à l'abandonner, ce petit être semblait si fragile, si calme si doux... ce petit être sans père, qui, à peine né, ne présentait aucun avenir. Il fut donc élevé en compagnie de ses 4 frères et 3 sœurs: Guillaume, âgé de 12 ans, Clément, âgé de 10 ans, Tristan, âgé de 8 ans, Robin et Agathe, les faux jumeaux âgés de 6 ans, Léodie, âgée de 4 ans et Aurore âgée de 1 an. Il vécu donc dans certes la pauvreté mais dans une famille aussi soudée que les doigts de la main.

 

Quelques années plus tard, Guillaume partit de la demeure familiale, puis ensuite Clément après avoir épousé la fille du forgeron. 

 

Tristan, une fois l'âge requis, s'enrôla dans l'armée du roi, mais, au plus grand désespoir de sa mère, ne revint jamais des combats sanglants que mena l'armée. 

 

Robin et Agathe, eux, entreprirent de construire une ferme et de s'y installer tous deux, ces deux inséparables, avec leurs familles respective. 

 

Léodie épousa un riche bourgeois qui l'amena visiter le monde.

 

Il ne resta donc que dans la maison familiale Aurore, âgée de 18 ans et Aaroon, âgé de 17.

 

Aaroon était devenu un jeune homme fort et intelligent, lui qui s'instruisait en cachette grâce au prêtre du village sans que sa mère ne le sache. Il avait soif d'apprendre, et souhaitait plus que tout suivre son grand frère Guillaume qui, depuis toujours, était le parfait exemple a ses yeux. Alors, tous les soirs, il rejoignit le prêtre pour que celui ci développe sa culture.

 

Seulement un jour, Aurore, curieuse comme tout, décida de suivre son frère afin de savoir où celui ci passait la plupart de ses nuits. Discrètement, la jeune femme le suivit jusqu'à la paroisse puis le vit, entouré de mille et un ouvrages. Elle qui adorait regarder cette calligraphie dont elle ne comprenait le sens regarda ces livres avec les yeux d'un enfant découvrant la première fois la lumière du jour. Mais une jeune femme traînant dans les rues... À cette heure-cie...

 

Ce n'est quand sa sœur poussa un cri qu' Aaroon découvrit sa présence, trop tard pour lui venir en aide. Malgré tous les efforts aussi intenses soient-ils, il ne put rattraper ce cavalier qui se fonda dans l'obscurité aussi rapidement qu'un battement de cil. 

 

Le jeune homme alors fut obligé de tout avouer à sa mère qui, folle de rage et de tristesse, le jeta littéralement dehors ayant pour dernière paroles: "J'aurais dû écoutais les anciens du village: Tu n'es que le fils du Diable!"

 

Le jeune homme, emplit de haine et de rancœur, se jura que jamais plus il ferais confiance a qui que ce soit dans cette famille, il était "le fils du Diable" après tout?

 

Durant quelques années, l'adolescent gentil et serviable devenu un jeune homme froid avec les autres personnes autres que lui-même, manipulateur, avec un coté sadique accentué, prêt à tout pour arriver à ses fins.

 

Il apprit l'utilisation de la magie grâce à un parjure banni d'un royaume lointain et inconnu. Mais celui-ci ne peux vous le confirmer, étant donné qu'il fut trucidé par son propre élève car oui, ce beau jeune homme peux faire preuve d'une cruauté sans limite.

 

C'est plus tard que la vie du méchant sorcier prit une tournure pour le moins... Inattendue. Qui aurait pu croire que cet être sans cœur tomberait sous le charme d'une demoiselle. Il n'a fallu qu'un regard dans cette taverne, un seul et unique regard, que Aaroon tomba sous le charme de cette jeune femme tellement proche et inaccessible en même temps. Nathalia, Nathalia Rose, aussi douce qu'une plume, mais aussi accessible que la lune.

 

Il aura fallu énormément de temps au jeune homme pour enfin pouvoir se rapprocher de la jeune femme avec qui, au fur et à mesure du temps passé ensemble, il devenu amant.

Leur relation était complice, oui, mais pas fusionnelle, enfin, pas jusqu'à ce jour, le jour ou la jeune femme faillit perdre la vie. 

 

Mais revenons un peu plus tôt, remontons le temps d'à peine quelques semaines, car un événement vint perturber l'équilibre malsain que le jeune homme s'était créer: Un fantôme du passé avait retrouver ses traces. Qui? Ce n'était personne d'autre que sa sœur, Aurore, celle qui soit disant était décédée quelques jours après son enlèvement qui, au final, n'en n'était pas un, juste une mise en scène pour que cette "garce" retrouve son amant. Toute cette haine, toute cette rancœur, tous ces moment de désespoir, de détresse, de solitude, de rejet, tout était de sa fautes. Cette femme, qui était sa sœur adorée, sa grande sœur avec qui il... Cette peste était en vie! Cette femme qui lui avait gâcher la vie! Pourrit existence! Comment osait-elle revenir après son absence? Celle-ci lui demandait l'hospitalité, même la pitié, mais elle ne savait pas que le Aaroon qu'elle avait connu était bel et bien mort et enterré... Il se fit un malin plaisir de la torturer, oui, Aurore, sa propre sœur, il tortura sa propre sœur, mentalement et physiquement.

Seulement, pendant ce temps, Nathalia avait d'autre soucis en tête, comme par exemple celui de rester en vie alors que Klaus s'en donnait à cœur joie de massacrer toute sa famille devant ses yeux. Mais ça, le sorcier l'ignorait.

 

C'est quelques heures plus tard qu'Aaroon, laissant comme morte Aurore afin d'aller retrouver la jeune femme, qui, à son arrivée avait déjà subit la colère le l'originel. Il était en même temps désemparé et désespéré, mais une idée lui vit en tête. Il transporta la jeune femme jusqu'à chez lui puis, grâce aux formules apprises grâce à son parjure d'ancien maître, ôta la vie a sa propre sœur afin de la rendre à Nathalia. Horrible? Non, il vous répondrait qu'il donne a ceux qui le mérite. C'est donc depuis ce jour la que les deux jeunes gens furent inséparables.

 

 

Mais la vie fit qu'un jour, la jeune femme du se séparer d'Aaroon, pour une question de vie ou de mort, mais ça, c'est une autre histoire...

 

 

Depuis, il voyage de villes en villes, de contrée en contrée, le cœur vide et brisé.